Autour du bateau: le Chantier et l’Outremer Cup

Les Outremers sont des bateaux extraordinaires: biens construits, SAV sérieux et surtout un esprit particulier de complicité entre les propriétaires et le chantier.

 

Xavier Desmarest et sa garde rapprochée , Stéphane Grimault, Matthieu Rougevin Baville, Jean-Pierre Balmes (qui va courir la Route du Rhum) , Pierre Delhommeau, Stéphane Denner, Christophe Commard, Agathe, Héloise et Morgane , et … , ont réussi à tisser un lien de confiance entre les (futurs) propriétaires et le Chantier.

Chapeau Bas pour cette complicité, bien sûr professionnelle,  mais qui a été pour moi une motivation supplémentaire pour acheter un Outremer.

 

Ce lien s’affiche lors d’un évènement particulier: L’Outremer Cup.

Cette régate allie les cotés « régate saucisson » et une véritable compétition sur l’eau.

D’abord un premier jour ou les bateaux sont utilisés  pour emmener le chantier sur l’eau: Ce retour d’ascenseur vers les petites mains qui construisent les bateaux de nos rêves reflète aussi l’esprit famille qui manque à beaucoup d’entreprises.

Ensuite les 3 journées suivantes permettent d’en découdre sur l’eau: Depuis 3 ans que j’ai la chance d’y participer sur les BDA (Bateaux des Autres) , le niveau est monté et la moitié de la vingtaine de ces belles bêtes sont là pour gagner … en se donnant les moyens (bateaux préparés course avec allégement au maximum, : mouillage principal déposé, réservoirs au bas niveau, voiles typés course.

Dans le même temps, la régate saucisson donne aussi des points: Concours de Dessins , de Photos, de Chansons et de Danses, ainsi qu’un concours de cuisine préparé pendant la 1ere journée de régate permettra à tous de se régaler ensemble .

Une soirée sur la plage des Bikinis complètera les opportunités de connaitre les autres équipages et de tisser des liens qui se développeront au fur et à mesure des voyages ..

Cela fait la 3eme Outremer Cup que je cours: La 1ère a eu lieu avec des vents soutenus , entre 20 et 30 kt; Et malgré les sages préconisations du constructeur qui recommande fortement de réduire la surface de voile à partir de 18 kt et de relever la dérive sous le vent pour éviter de se retourner , nous étions une petite dizaine de régatiers qui sont restés tout dessus … avec un équipage averti et prêts à choquer les écoutes en grand !!

C’était juste extraordinaire de sentir, sur ces engins d’une dizaine de tonnes, le bruit de la coque au vent qui soulage suffisamment pour entendre le clapotis des vagues sous la coque.

Avec un speedo qui flirte les 10 kt au près avec un angle de vent apparent de 35°, c’était magique !!

La dernière édition se courait dans un vent évanescent entre 3 et 10 kt : Sous code 0 , nous naviguions à la vitesse du vent avec un angle de  43° de vent apparent: Pas mal quand même !!

Pour voir la Vidéo c’est ICI

 

 

Laisser un commentaire